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Vaines méditations

10 août 2011

La chiacchiera. Ca veut dire le bavardage en italien. C'est au féminin. Un hasard ? Je ne pense pas.

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Surimpression.

Je me souviens de mes doigts, écrivant il y a quelques mois que je tiendrai ce blog, que je le sentais bien. Mais non, je l'ai abandonné, comme les autres. Cependant il y avait une part de vérité là-dedans, car si j'ai délaissé (totalement) cette activité,  c'est d'abord suite à un soupson de désespoir. Mon petit appareil photo qui me servait (et me servirait pour les articles suivants) à illustrer cette page s'est cassé je ne sais pas comment ! L'écran était partiellement blanc, bref. Mes élans créatifs se sont éteind. Mais suite à de nombreuses négociations  mais surtout grâce à mon esprit capricieux, mes parents ont bien voulu m'offrir un nouvel appareil, un Nikon D3100, grâce auquel je me passionne de plus en plus de photographie. Peut-être que ma volonté de reprendre ce blog vient aussi de là. Ce ne sera pas un blog de photographie, mais toujours une sorte de journal, il sera juste illustré par des photos que j'ai prises.

Sinon, à part ça... les temps ont avançés, j'ai eu mon bac. C'est marrant comme ça passe vite. Septembre, octobre, on vous bassine avec ce bac, son image vous apparait au loin comme un obstacle innaccessible et insurmontable, et tout se joue en une semaine, et vous l'avez, et on en parle plus. Malgré tout, c'est quand même une sorte d'aboutissement, de toutes ces années. Mais c'est surtout comme un pass d'entrée dans le supérieur. Ca y'est c'est là, dans quelques semaines, j'attaque ma vie en prépa. Hypo. Hippocampe. Hypokhagne. J'ai l'impression d'être au début d'un manège à sensation: pleins de promesses, on achète son ticket avec entrain mais non sans frayeur. Et une fois dans le wagon, à attendre que ça démarre, on flippe. Mais à la sortie, on ne regrette généralement pas. Même si l'estomac est un peu retourné. Bon je sais l'image est un peu réductrice, mais c'est ce que je ressent. De l'excitation mélée à l'appréhension.

En parlant d'appréhension , j'ai regardé ce soir cette émission, Les 30 histoires les plus mystérieuses. Bon, on se doute tous que ce n'est pas sur Arte que j'ai vu ça hein. Et là, je vais bientôt me coucher. Et j'ai peur d'avoir peur. Froussarde ! A chaque fois que je me retrouve dans le noir, ou me réveille en pleine nuit, je ne peux pas m'empecher de repenser à des trucs qui font peur. C'est plus fort que moi. Je vais dormir avec mon frère.

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14 mars 2011

« Votre devoir ? - hum, demain matin 8h, c'est possible ? »

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* Ça, c'est la tête que je vois toute les semaines (ou presque) dans la salle de jeux où me traîne mon copain. On tue du zombie, ou je le regarde s'énerver sur un flipper. *

J'ai des devoirs à faire. J'aime les faire, j'aime travailler, mais je n'arrive pas à m'y mettre. Peut-être parce qu'il y a mieux à faire. Non, pas mieux. Mais plus attractif. De nos jours, les sources de divertissement, de détente, sont nombreuses. Et il est tellement plus facile de rester, passif, devant une page facebook. Comment peut-on nommer ce sentiment qui ne nous pousse à rien ? Un manque de motivation ? Je le perçois un peu comme ça. Cela m'a d'ailleurs valu, tout au long de ma scolarité, nombre d'affolements de dernières minutes, de devoirs en retards, d'angoisses. C'est bête. Je suis bête. Je pourrai m'y mettre de suite, mais je n'y parviens pas. Une force irrésistible m'en empêche. Non, je ne suis pas en train de rejeter la faute sur tout espèce de puissance supérieure. C'est peut-être un manque de maturité. Réviser ses priorités, savoir faire des - touts petits - sacrifices. C'est dur, la vie !

Vous ne devinerai jamais ce que j'ai à faire, là. Il est 22h, je dois finir mon devoir de littérature, et réviser mon anglais. Ah, j'ai trouvé: je ne suis pas organisée. Ça me perdra !

13 mars 2011

« Et si on parlait de moi ? »

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*page extraite de Just Kids, autobiographie de la poétesse et chanteuse punk Patti Smith.*

Depuis toute petite, je suis une bonne élève. Du genre première de la classe. Du genre chouchoute de la maîtresse. Du genre qui pleure pour rien. Ah ça, j'en ai versé des larmes au sein de mon école ! Ultra sensible, la moindre remarque, la plus infime remontrance me faisait pleurer, je m'étais crée une petite réputation de pleurnicharde. « Les robinets sont ouverts ! », disait mon prof en CE2. Un grand monsieur, costaud, à la moustache noire, rustre, terrifiant, celui qui jette des cahiers par terre quand il n'est pas content. Pour moi, l'ogre de l'école, celui qui m'a fait le plus pleurer. Mais avec du recul, il était n'était pas méchant. C'était son image d'instit.

Pour revenir à mes copies bien soignées, j'ai toujours eu le souci de la perfection (l'ambition de l'atteindre sans jamais y parvenir), et un esprit de concurrence qui s'est affiné au fil des années. Si quelqu'un avait une meilleure note que moi, ma gorge se nouait. Je n'osait pas montrer ma frustration, consciente de l'agacement que cela pouvait provoquer aupres de mes camarades.

Mais le seul domaine dans lequel j'excellais était le français, la grammaire, la conjugaison... tout ce qui touche à la langue. Depuis mon plus jeune âge mon horreur des mathématiques et autres sciences ont perturbés ma joie d'aller à l'école. J'imagine que je ne suis pas la seule, ne vous cachez pas ! Je préférais lire. Ca a commencé par des panneaux publicitaire, dans la rue, en voiture, à la télé. C'est ainsi que mon interêt pour les études littéraires c'est dessiné dès mes premières années d'école. Maintenant, me voilà en terminale littéraire, me rappelant avec une certaine émotions mes premières aspirations, le bourgeon d'une vie. Et je suis prête à continuer cette aventure, à faire fleurir mon jardin de mots et celui des autres. Me cultiver dans tous les sens du terme. Il faut arroser tous les jours, ce n'est pas toujours facile, mais c'est un devoir, sinon la culture meurs, c'est une fleur fragile mais qui peut être resplendissante. : )

13 mars 2011

Imagine le commencement.

photo_1 Toutes les photos du blog sont de moi, en cas contraire je l'indiquerai.

Marjorie, en champs thé.

J'ai toujours aimé les blogs. Enfin, j'en ai toujours été attirée. Mais jamais je n'ai su en garder un, y rester fidèle. J'aime créer mais mon esprit est bien trop bordélique pour fixer la matière. Pour mettre la forme dans la matière, comme dirait mon prof de philo. Ducoup, je me cache derrière mon écran à jalouser ces bloggers et autres êtres humains du net, en me disant que je pourrai faire partie de leur immense planète.

 

Si je crée un blog aujourd'hui, c'est pour le partager. Ce n'est pas vraiment un besoin de création. Enfin si, ça l'est, mais dans le but de partager cette création. Sinon je fabriquerai un petit cahier où j'écrirai tout, pour moi-même. C'est drôle, mais je trouve ça chiant, et j'abandonne. J'abandonne beaucoup de choses. Mes idées, mes envies, mes projets. N'y a-t-il que les cons qui ne changent pas d'avis ? Je ne sais pas comment me positionner vis-à-vis de mon humeur toujours changeante. Un jour j'aime une personne, l'autre je n'peux plus me la voir. Tel jour je suis prise d'une aspiration démesurée à tel objet, la semaine suivante mon désir change de direction. Cela pose d'ailleurs quelques problèmes. Comme celui, de finir avec difficulté un livre. Ainsi la plupart de mes lectures restent inachevées. Non pas que je n'aime pas lire, mais c'est plutôt cette aspiration à cette activité, à cette découverte infinie qui me pousse à abandonner un bouquin pour un autre. Un peu comme un homme en soif éternelle d'une beauté nouvelle. Mais je m'évade. Comme toujours. Il faut bien commencer !

 

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Vaines méditations
  • Ma vie n'est pas plus intéressante que la votre . Comme la votre n'est pas plus intéressante que la mienne. Alors bon, quitte à tout vous raconter. Je suis en retard, je suis toujours en retard . Ça aussi, on s'en parlera !
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